Elmeria est le nom qu’a donné Mayumi Watanabe – Girard à sa société d’import de vins étrangers et de sakés japonais. Originaire du Japon, cette passionnée elle est toujours à la recherche de nouveaux terroirs, d’arômes inédits, de savoirs faires étonnants à faire découvrir aux professionnels français. Depuis son entreprise implantée à Brumath, elle couvre toute la France.
On retrouve les vins étrangers et les sakés japonais de la société Elmeria au sein d’épiceries fines, de boutiques japonaises, de cavistes mais aussi auprès de sommeliers de grandes maisons françaises. Créée en 2020 par Mayumi Watanabe – Girard, l’entreprise Elmeria se démarque par sa sélection fine de produits moyens et hauts de gamme, uniquement à destination des professionnels. Son activité a par ailleurs été accompagné par l’association Initiative Nord Alsace qui lui a accordé un prêt d’honneur de 10 000 euros.
L’amour de la France
La France. Ses mots, sa culture – et plus tard son terroir – ont séduit très tôt Mayumi Watanabe. Déjà sur les bancs de son lycée au Japon, elle aimait apprendre cette langue exigeante, ardue, et si éloignée des sonorités nippones. Son séjour d’une année à Aix-en-Provence lui permettra de développer ses capacités langagières, mais lui fera aussi découvrir une autre particularité bien française : le vin ! Une passion nouvelle qui l’amène à travailler pour un importateur de vin tokyoïte, dès son retour au Japon. En 1998, Mayumi revient sur le sol français pour intégrer une école de commerce spécialisée. C’est là qu’elle y rencontre son futur époux, également passionné de vins, Sylvain Girard.
Une sélection fine et exigeante
Après plusieurs expériences au sein de négociants en vins, Mayumi poursuit sa carrière en Alsace, chez un grand exportateur de vins. En 2017, elle découvre les domaines viticoles autrichiens, et c’est le déclic. Elle décide alors en 2020 de créer Elmeria, sa propre société spécialisée dans l’import de vins étrangers et de sakés japonais. « Je ne propose que des vins en provenance de petits vignerons qui travaillent en bio et biodynamie » ajoute Mayumi. Un choix en phase avec ses valeurs de respect de la nature, des saisons et des hommes. Son catalogue regroupe des vins allemands, espagnols, italiens, autrichiens mais aussi japonais. « Les vins que je sélectionne sont toujours le fruit d’une rencontre, d’un coup de cœur » partage-t-elle.
Un savoir-faire ancestral
Pour le saké, il est d’avantage question de savoir-faire que de terroir à proprement parler. La fermentation du riz demande une technique pointue. En effet, l’humidité nécessaire est calculée à la seconde près ! Généralement confondu avec le saké chinois issu de la distillation, le saké japonais n’est pourtant pas un alcool fort. « Tout comme le vin, c’est un alcool fermenté qui accompagne parfaitement des plats » précise Mayumi. C’est ainsi que certains sakés se marieront parfaitement avec de la viande, quand d’autres seront plus adaptés aux poissons ou aux desserts. Mayumi ne propose que des sakés moyens et hauts de gamme, en raison du positionnement de sa clientèle. Au niveau local, on retrouve notamment ses sakés à la Villa René Lalique à Wingen-sur-Moder, à l’Osmose à Obernai et Au Crocodile à Strasbourg.
Contact :
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Mélanie Jehl.